Le genèse de Dia Linn

Posted by on 24 Sep 2013 in Livres parus | 0 comments

Dia LinnDes passions, des vengeances, des voyages : un roman… ou plutôt huit !

Après deux intrigues très modernes, bien ancrées dans notre siècle – L’Heure du Tigre et Antarès –, j’avais envie d’autre chose. C’est donc un roman historique ce que j’ai voulu écrire, avec, en prime, des personnages qui naissent, vivent, meurent et revivent dans leurs enfants sur plusieurs générations : une saga, avec comme point de départ l’Irlande et la Grande Famine de 1845-1848.

L’Irlande ? Je ne sais même pas vraiment pourquoi, sinon que l’histoire de cette tragédie m’a marquée, et que j’ai adoré visiter l’île d’Émeraude : j’avais la sensation d’être revenue chez moi… Je dois avoir des gènes celtes quelque part dans mon arbre généalogique !

Le poker ? Le poker, c’est un piment supplémentaire, une sorte de trame commune à mes personnages par-delà les différentes époques. Ce jeu est fascinant, il mêle la tactique et la chance, le cœur et le cerveau, la ruse et la sagesse. Le mensonge y est un art, et chacun y joue à sa façon, avec sa propre histoire : à la loyale, ou en trichant ; en bluffant, ou en calculant les probabilités. Il n’y a pas de bonne manière de jouer, seulement des manières de jouer. De quoi adapter les méthodes et les attitudes à chacun de mes personnages, selon leur personnalité !

C’est aussi l’histoire américaine, mise en parallèle avec le destin des Irlandais, qui me passionnait : comment un peuple si critiqué, méprisé par les Américains d’origine, a-t-il pu aussi bien s’intégrer dans le grand melting-pot et donner naissance à tant d’hommes politiques célèbres ? Eux que l’on caricaturait sans pitié ont su se faire accepter et grimper, peu à peu, toutes les marches… jusqu’au pouvoir suprême, pour certains ! Et l’histoire de l’Irlande, de la lente et douloureuse reconquête de son indépendance, vaut à elle seule toute un roman : de la révolte avortée de 1848 au tristement célèbre groupe armé de l’I.R.A, il y a des siècles de révolution souterraine.

J’ai donc commencé comme tous les conteurs : par le début.

La première de la lignée des O’Callaghan, Eileen, ouvre la saga par son enfance dans le comté du Kerry et le drame de la Grande Famine.

J’ai voulu que chaque tome puisse se lire indépendamment des autres, mais que mes lecteurs fidèles aient droit à des « bonus », des clins d’œil et des références qu’eux seuls pourront comprendre. Certains personnages reviendront d’entre les morts – ou presque ! –, d’autres disparaîtront impitoyablement, comme dans la vraie vie.

Huit tomes distincts, pour sept générations de O’Callaghan, de 1845 jusqu’à… bien plus tard !
Huit tomes, car les deux premiers ne devaient à l’origine n’en faire qu’un seul : la densité de l’histoire, et les deux mondes bien distincts – Irlande, puis États-Unis – m’ont poussée à scinder la genèse de Dia Linn, l’histoire d’Eileen, en deux romans : Terra Mahurr, « la terre du pays de mon père », pour le premier. As baile, « loin de chez soi », pour le second qui sortira début décembre.

Bienvenue dans le monde d’Eileen et de son clan…

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