Lorsque j’ai commencé les deux premiers tomes de Dia Linn, Terra Mahurr et As Baile, je me demandais sérieusement si j’allais être capable d’écrire un bouquin historique, sur un sujet dont j’ignorais presque tout.
Lorsque j’ai commencé le tome 3, Díoltas, je ne savais pas si je serais capable d’avoir pour personnage principal un homme – de penser, agir, réagir comme un homme.
Lorsque j’ai commencé le tome 4, Une Bealach, je ne pensais pas être capable d’écrire un bouquin de guerre, avec des types qui s’éventrent, se tirent dessus et s’égorgent dans des tranchées. Et hop, quelques joyeuses boucheries plus tard… 🙂
Et en écrivant le tome 5, Is ait an mac an saol’ – qui sort dans un peu plus de deux mois maintenant – je m’interrogeais sur ma capacité à écrire un polar, un récit axé sur un personnage sombre, déplaisant et vicieux… et en faire malgré tout un héros. Là, je ne peux pas encore vous dire si l’exercice a été réussi, c’est vous qui me le direz ! ^^ Pour pour ma part, égoïstement, je me suis régalée à l’écrire, peut-être plus encore que pour les quatre premiers… c’est vous dire ! 🙂
Mais en tout cas, chaque tome de Dia Linn est un challenge, un nouveau défi. Et c’est bien ça qui me fait avancer ! Le tome 6 a déjà ses haies à franchir, le tome 7 également… quant au 8, ce sera le dernier challenge, du moins pour ma saga !
C’est, à mon avis, ce qui est absolument génial dans le métier d’écrivain : on s’impose nous-mêmes nos contraintes, nos défis. On se met des barrières pour apprendre à les contourner, ou à les sauter ! On s’invente des obligations pour mieux les maîtriser… et on avance, on évolue, on s’améliore…
J’aime avoir de l’avance dans l’écriture : quand le tome 5 sortira, le 6 et le 7 seront écrits – le 7 ne sera qu’un premier jet, mais le 6 sera déjà entre les mains de mes fidèles correcteurs. Après, je m’offre une parenthèse, un nouveau challenge super excitant, trois mois de boulot sur tout autre chose avant d’attaquer la dernière ligne droite : le tome ultime, Sinn Féinn…
Et ensuite ? Oh, je ne crois pas que j’aurai jamais assez d’une seule vie pour écrire tout ce que je rêve d’écrire ! 🙂
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