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Les 10 bonnes raisons de lire L’Esprit du jeu (et plus si affinités)

Posted by on 16 Août 2020 in Livres parus | 0 comments

Oh my God ! Que la honte s’abatte sur moi, je n’ai pas encore commis l’article traditionnel des « 10 bonnes raisons de lire…  » pour mon dernier bébé !

Je vais m’en défausser sur la canicule, sur la rotation inhabituelle de la queue de la mouche en Afrique Centrale – ben quoi ? – ou sur une terrible maladie inconnue qui… Bon, d’accord, je vais assumer ma faute avec mon stoïcisme habituel.

Bon, quelles sont donc ces 10 bonnes, très bonnes, excellentissimes raisons de vous plonger à corps perdu dans « L’Esprit du jeu » ?

http://ehj.land/EspritDuJeu

1- Parce que j’ai adoré l’écrire...

Comment ça, ce n’est pas une raison valable ? Que nenni, braves gens, si j’ai adoré l’écrire, vous adorerez le lire, foi d’honnête travailleuse de la plume !

2- Parce que vous aimez les ambiances gothiques

Et vous y trouverez votre bonheur: un vieux château isolé, en plein hiver, avec brume, brouillard, souterrains, oubliettes et passages secrets à volonté…

3- Parce que vous êtes légèrement pervers

Allez, avouez ! Vous aimez un bon récit semé de cadavres – plus ou moins en bon état – alors ne boudez pas votre plaisir !

4 – Parce que vous a-d-o-r-e-z avoir peur

Mais peur pour de faux, hein ? Frissonner quand on est bien confortablement pelotonné dans son canapé, c’est le pied !

5- Parce que l’ambiance huis-clos, ça vous botte

Neuf inconnus se retrouvent enfermés dans un château pendant 3 jours, sans aucun contact avec l’extérieur. Et, parmi eux, un tueur…

6- Parce que les personnages sont comme dans « la vraie vie »

Oui, ils ne sont jamais ce qu’ils semblent être au premier abord, comme tous ceux que l’on croise dans la rue en fin de compte. La bimbo n’est pas une cruche, l’emmerdeur de service est… Oui, bon, je ne vais pas dévoiler l’intrigue, non plus !

7- Parce que vous êtes un ami des bêtes

Et entre Atlas, le vieux gardien du château, et Lulu, le chat nain, vous pourrez ronronner ou japper autant que vous le voulez: ce sont des personnages à part entière !

8- Parce que vous avez gardé votre âme d’enfant

Et franchement, quoi de mieux pour la nourrir qu’une histoire de chasse au trésor ?

9- Parce que vous avez envie d’un livre « échappatoire »

… soit : sans aucun lien avec l’actualité. Non, non, promis juré craché – enfin non, on ne crache pas, on est polis – il n’y a aucune notion de politique/crise/économie/religion/écologie/finances… Rien, nada, pas un fifrelin!

10- Parce que je suis moi, et que vous êtes vous

D’accord, ça ne signifie pas grand-chose, mais je « sèche » toujours à la 10ème ! ^-^

Bref, j’espère que ces 10 raisons – parfaitement valables et vérifiables et sérieuses, oui oui – vous donneront envie de vous jeter voracement sur « L’esprit du jeu  » !!!

Et il n’en restera qu’un…

Posted by on 13 Juin 2020 in Livres parus | 2 comments

Non, ce n’est pas le titre de mon prochain roman, mais plutôt le principe du jeu auquel acceptent de participer 7 personnes: trouver un trésor, et que le meilleur gagne… Et le titre, c’est L’esprit du jeu, dont la sortie est programmée dès ce lundi, le 15 juin !

Écrire pour s’amuser, c’est un objectif un peu léger, non ? Eh bien non. Je ne l’ai fait qu’une fois, ou plutôt trois, mais c’était avec ma partner, Kathy Dorl, Cathy Seigneur de son vrai patronyme, avec les trois Temps Mort que nous avons rédigés à 4 mains à grands renforts de crises de fous-rires et de délires parfaitement immatures. Cathy est partie, et je ne m’en suis pas remise. D’ailleurs, on ne se remet jamais vraiment de la perte d’une personne qu’on aimait. On fait avec, on reste comme des cons avec l’amour unique qu’on éprouvait, et qu’on éprouve encore, pour cette personne unique, et puis c’est tout.

J’ai pas mal d’expérience en termes de deuil, c’est chouette je pourrais le rajouter sur mon CV, au chapitre « compétences personnelles ». C’est peut-être pour ça que tous mes romans précédents – à part, justement, les Temps Mort – sont tous plutôt graves, avec un peu de lyrisme, des départs, des vengeances, des serments et des peines.

J’avais besoin d’autre chose. Alors, j’ai collé 7 personnages dans un château moyenâgeux, complètement isolé, et j’ai imaginé un huis-clos avec quête au trésor, méchant machiavélique œuvrant dans l’ombre et un soupçon de surnaturel… et je me suis éclatée. Jamais je ne me suis autant régalée que lors de l’écriture de L’esprit du jeu, et pendant la rédaction de certains chapitres, je gloussais comme une gamine de 10 ans. J’avais la sensation que Cathy était là, perchée sur mon épaule, et qu’elle souriait.

Oh, j’ai été professionnelle ! Plan hyper calibré, gros travail de rédaction, recherche du point de vue parfait, développement des personnages… Et c’est bien « ma voix » que l’on entend, mes marottes d’écrivain, ces personnages en apparence caricaturaux et qui se révèlent bien différents, bien plus complexes que ce que l’on pensait. Les animaux en tant que personnages à part entière, l’importance de l’atmosphère, quelques élans lyriques aussi…

Mais il y a, dans L’esprit du jeu, une légèreté que je n’avais mise que dans les Temps Mort. Pour une fois, je n’y évoque ni ma mère ni mon père ni mes drames intimes, je ne cherche qu’à faire ce que faisaient les troubadours d’antan: raconter une histoire, et que le mot « fin » soit une apothéose.

Et puis sourire, et rire, et jouer. Parce qu’au bout, il n’en reste rien.

Comment ça, c’est horriblement triste ? Mais non, c’est la vie.

 

« Un autre ami », de Catherine Messy : de la douceur dans un monde sans pitié…

Posted by on 16 Sep 2018 in chroniques | 0 comments

Catherine Messy est écrivain, poète, peintre… et pas forcément dans cet ordre-là !

Elle possède indéniablement de très nombreuses cordes à son arc car Un autre ami est son premier roman. Un coup d’essai… et un coup de maître.

J’ai eu, je l’avoue, un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Mais une fois « happée » par le récit, je suis restée sous le charme. Une écriture simple et fluide, et une histoire très originale malgré son apparente simplicité.

Je ne déflorerai pas l’intrigue, mais ce qui reste en mémoire est un étrange mélange : un certain malaise, des personnages qui peuvent sembler bien peu attachants au départ mais qui, au fur et à mesure du récit, prennent corps, se complexifient, s’humanisent…. jusqu’à nous toucher, profondément. Car il s’agit ici d’une histoire, au fond, profondément tragique. Le manque d’amour, l’incapacité à dépasser un traumatisme, la solitude. Mais aussi l’amitié, la générosité, ce qui lie les êtres malgré leurs différences et leur égoïsme naturel.

Catherine a écrit Un autre ami comme on peint un tableau : par touches, par strates. On ne sait pas trop où l’on va, puis tout prend forme et matière…

Et après le dernier mot, il nous reste comme un goût à la fois amer et doux, fait de douceur et de noirceur aussi. Un roman qui mérite amplement d’être découvert et savouré !

Chimère : La vision de l’autre

Posted by on 22 Juil 2018 in Livres parus | 0 comments

La vison de l’autre… de l’auteur, du héros, d’un ou des personnages secondaires, d’un passant, voire d’un animal… La multitude des possibilités donne un peu le vertige !

Ce que j’aime quand je lis un roman, c’est de pouvoir m’identifier à un personnage, tout le voyant vivre et évoluer à travers les yeux des autres. Comme si on était à la fois à l’intérieur et à l’extérieur, spectateur et acteur. C’est pourquoi, dans tous mes romans, je privilégie des regards multiples.

D’un point de vue narratif, pour un auteur c’est assez compliqué : il faut savoir maîtriser à la perfection l’œil de la caméra. Exactement comme un scénariste de films.

J’avoue avoir encore du travail à faire à ce niveau ! Et mon éditrice a fort à faire pour corriger mes « quelques » errances dans ce domaine… Mais je m’améliore !

Dans Défaillances, j’avais choisi un chat en œil extérieur. C’était une sorte de témoin, objectif, capable de décrire la scène que les personnages « vivaient » ensuite chacun à leur manière.

Dans Chimère, ce sont plutôt des points de vue alternés: le personnage principal, l’un des protagonistes, et le point de vue omniscient de l’auteur. Cette alternance, souvent dans un même chapitre , est un travail très intéressant à effectuer pour un auteur, car il faut être capable de se mettre, réellement, dans la peau de celui qui voit. Ne plus être uniquement l’omniscient, celui ou celle qui sait tout à l’avance ! Mais être celui ou celle qui doute, qui a peur, qui interprète, qui se trompe, qui oublie – volontairement ou non -, qui ment, qui se ment…

Et je compte bien, pour mes prochains roman, affiner ce processus. En essayant de ne pas me mélanger les pinceaux ^-^

Chimère: Ceux qui ne reviennent pas

Posted by on 15 Juil 2018 in Livres parus | 0 comments

Lorsque j’ai commencé à écrire Chimère, j’avais une idée très précise : un drame, une victime, une vengeance.

C’était, somme toute, une trame plutôt classique. Mais je voulais, bien entendu, y mettre ma « patte ». C’est pourquoi j’ai cherché un personnage central différent de ceux que l’on croise d’habitude dans les romans de ce genre. Je ne voulais pas une victime « lambda »!

J’ai donc créé un personnage extrêmement complexe, dont les spécificités génétiques expliqueront à la fois le titre du roman, et ce que ce personnage est devenu.

(suite…)

Les 10 bonnes raisons de lire « Chimère »

Posted by on 8 Juil 2018 in Livres parus | 0 comments

Chimère, mon dernier roman aux Éditions Hélène Jacob, est sorti depuis maintenant 15 jours. Il est donc temps de sacrifier au rite des : « 10 bonnes raisons de lire… »
Quelles sont donc les ingénieuses raisons qui vous pousseraient à tourner la première page de Chimère ?

1: Parce que vous aimez les romans sombres, les atmosphère noires ; les histoires qui commencent mal et qui finissent… Bon, il va il va vous falloir aller au bout pour le savoir ! ^-^

2: Parce que vous appréciez les personnages mystérieux, ceux qui échappent à toute catégorisation ; ceux dont on se demande toujours « mais qui sont-ils ? »

3: Parce que vous aimez les chats. Je dirais même plus : parce que vous aimez les chats noirs. Et qu’il y en a beaucoup dans cette histoire.

(suite…)

Chimère: le passeur de mémoire

Posted by on 1 Juil 2018 in Livres parus | 0 comments

Les animaux ont toujours eu une importance capitale dans mes romans.

Nolimé, dans L’Heure du Tigre, adopte Kami, un énorme bâtard; Camille, dans Antarès, vit avec son chien Tommy mais aussi ses chats… Les deux héroïnes déjantées des trois tomes de Temps Mort, co-écrit avec ma partner Kathy Dorl, ne font pas exception à la règle ! Tommy le vieux chien de ferme, Laurence le superbe setter irlandais qu’Elisabeth fera tout pour sauver…

Bien entendu, il y a également tous ceux qui ont accompagné les personnages des 8 tomes de Dia Linn, chacun ayant le sien propre: un chien, un cheval, un chat… jusqu’au corbeau de Ryann dans le tome 5. J’ai choisi chacun d’entre eux non seulement en fonction de la personnalité du personnage, mais également en fonction de ce que l’animal de compagnie apportait à l’histoire; et de ce qu’il pouvait aussi révéler de la nature secrète de son « maître ».

Dans Chimère, il n’y a pas d’animal de compagnie à proprement parler. Mon personnage a une existence bien trop erratique pour garer auprès de lui un compagnon de route.

(suite…)

Chimère : quand le passé se réinvente

Posted by on 24 Juin 2018 in Livres parus | 0 comments

Demain, dès l’aube… Ou plutôt dans l’après-midi, sortira mon dernier « bébé », le 14e que publieront les Éditions Hélène Jacob ! Fidèle à ma maison d’édition, qui a toujours été un moteur dans mon processus créatif, je suis ravie de vous présenter Chimère :

« Il n’a pas d’identité. Ou plutôt, il vole celle des autres : des morts, des disparus, choisis soigneusement. Des individus seuls, isolés, sans famille ni amis, dont personne ne réclame la mémoire.
Il s’invente des vies au gré de ses usurpations, s’improvise médecin, pompier, homme d’affaires, musicien… abandonnant ses différentes enveloppes lorsque son nouvel entourage devient trop « présent ». Surdoué, il n’est personne et il est tout, capable de tout sauf d’exister.

Jusqu’au jour où l’une de ses identités se révèle moins solitaire que prévu : la petite sœur d’Armand, qu’il pensait être fils unique, croit son frère revenu d’entre les morts et se met à harceler l’usurpateur. Il doit disparaître à nouveau ; mais elle est si jolie, Albane…
Et dans l’ombre, un flic, qui le suit et le traque sans relâche. Le policier l’a surnommé Chimère, et c’est bien ce qu’il est.
Que fuit Chimère ? À son passé, l’homme qui n’a pas de nom va-t-il survivre ? »

(suite…)

Transe, de M.I.A : N’abandonnez pas tout espoir…

Posted by on 5 Nov 2017 in chroniques | 1 comment

« Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir ».

Ça aurait pu être la phrase d’introduction de Transe, si M.I.A n’avait pas rechigné à plagier un (tout petit) auteur comme Dante ☺

Mais la phrase d’ouverture du dernier bébé de notre duo terrible commence ainsi : « Le bruit insistant de la pluie vous sort d’un cauchemar sans fin, dépourvu de sens. »

Pas mal non plus !

M.I.A, le duo d’auteurs formé par Hélène et Sébastien – accessoirement, fondateurs des Éditions EHJ – a mis encore une fois la barre très haut. Chacun de leur roman repose sur une contrainte spécifique, une sorte de challenge d’écrivain ! Transe sort encore plus des sentiers battus, puisqu’il s’agit ici d’un « roman dont vous êtes le héros ».
Alors ? Revival d’un genre tombé aux oubliettes depuis les belles années de Levingston et consorts, ou véritable renouvellement du genre ?

Personnellement, je ne suis pas du tout une fan de ce style de romans. Et je ne suis pas une « gameuse » non plus. Ça commençait donc plutôt mal pour moi en démarrant ce bouquin !

Mais je me suis fait avoir. Comme une bleue, même ! M.I.A a eu l’intelligence de créer de « vrais » personnages auxquels on s’identifie, et un scénario à leur image : sombre, complexe, retors et un brin diabolique ! On est vraiment très loin des romans du genre que j’ai pu lire, où il fallait tirer aux dés pour choisir si on va couler ou si le radeau tiendra bon ! Non, là les choix seront bien plus complexes : résoudre une énigme, décider si telle menace est fondée ou non, faire confiance – ou pas – à son partenaire…

Le principe des choix multiples et des différentes fins selon les choix effectués peut surprendre au début. Mais il est impossible de ne pas cliquer sur « Si vous choisissez d’ignorer la consigne, allez à la section X »… et de rejouer jusqu’à ce qu’on ait lu toutes les issues !

Le plus drôle, c’est qu’à ma première lecture j’ai « joué » mon personnage avec ma propre personnalité, comme si c’était Mpi qui se retrouvait dans cet hôpital abandonné et lugubre à souhaits. J’ai pris tous les risques, j’ai foncé tête baissée, avec comme credo mon « Pourquoi pas » qui, dans mon existence réelle, me tient lieu de philosophie personnelle…
Bon, ça n’a pas été une totale réussite, il faut l’avouer. Mais je m’en suis sortie quand même, pas très en forme, un peu cabossée de partout, mais vivante ☺
Ensuite, j’ai rejoué. En choisissant d’autres options, en réfléchissant – oui, oui, ça m’arrive ! ^^ – jusqu’à ce que j’ai trouvé LA solution. Celle qui nous permet d’en sortir non seulement indemne, mais très fière de soi ☺

Donc, vous qui entrez ici, n’abandonnez pas tout espoir… et plongez !


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De Dia Linn à Défaillances. Un peu de névrose dans ce monde de brutes

Posted by on 29 Oct 2017 in Livres parus | 2 comments

Tout le monde est un peu névrotique. Mais si, je vous assure ! On a beau être socialement et politiquement corrects, nous avons tous nos tics et nos tocs, nos peurs irrationnelles, nos fantasmes bizarres, nos obsessions. On vit avec, on fait avec en essayant de marcher le plus droit possible. Mais on est tous un peu bancals quand même.
L’avantage, quand on est auteur – ou artiste, quelle que soit la forme choisie – c’est que nos névroses sont notre fond de commerce. Parce qu’enfin, quel besoin aurions-nos d’inventer des histoires si notre vie était parfaite, lisse comme un miroir, si nos angoisses ne nous réveillaient pas la nuit, parfois, et si nous ne confondions pas, au moins de temps à autre, le rêve et la réalité ?

(suite…)