Bientôt la sortie du tome 4 de Dia Linn, prévue en décembre !
Après la terrible faute d’Aïdan, les O’Callaghan doivent maintenant affronter la guerre civile… et leurs démons.
Le 4ème tome de Dia Linn, Une Bealach, est un roman-chorale, plein de bruit et de fureur, mettant en scène chacun des personnages-clefs de la saga aux prises avec son histoire. J’ai complètement transformé ma manière de découper le roman pour adapter l’action et la centrer sur les protagonistes.
Les 3 premiers tomes avaient, chacun, une unité de temps et/ou de lieu bien définie : quelques mois pour Terra Mahurr, dont la narration se déroule exclusivement en Irlande, entre les ravages de la Grande Famine et l’exil ; la Louisiane pour As Baile, la nouvelle vie d’Eileen et de Wyatt dans le Sud américain sur environ dix années; et enfin Díoltas, le temps d’un convoi de pionniers traversant les États-Unis.
Rien de tout ça pour Une Bealach !
Le livre de Neve privilégie le personnage principal, la fille d’Eileen, mais elle partage la vedette avec cinq autres acteurs qui, chacun, raconte sa propre histoire : Neal, Wyatt, Liam, Désirée et Aïdan. J’emmène mes lecteurs en Louisiane bien sûr, mais aussi en Australie, en Irlande, au Montana, et dans les grandes batailles de la guerre de Sécession – Fredericksburg, Chancellorsville, Gettysburg…
Et le tome 4 couvre 16 années : de 1861, le début de la guerre civile, à 1877, après la dernière grande bataille indienne de la Little Big Horn. Un roman que j’ai voulu axé sur les hommes plutôt que sur les événements : chacun des O’Callaghan et leurs proches doivent maintenant régler leurs comptes. C’est la mort d’un monde, ou plutôt celle de plusieurs mondes : la fin du Sud, des grandes plantations et de l’esclavage ; pour voir enfin les vaincus expropriés, et la haine en partage qui donnera naissance au Klux Klux Klan.
La fin des hommes libres également, les Indiens écrasés par le nombre de leurs envahisseurs après une longue lutte, éclatante et vaine, et après une victoire qui signera leur perte.
Et la naissance, encore balbutiante, encore maladroite, d’une force armée irlandaise. Car c’est bien à cette époque, pas si lointaine, qu’est née l’armée républicaine, sous la dénomination des Fenians. Ils tentaient alors leur première action d’éclat et attiraient sur eux les regards du monde, dans leurs uniformes aux boutons frappés du sigle : I.R.A…
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