Les auteurs sont des gens très bizarres. Ils ont des idées fixes, des manies, presque des tocs, des tics et des tacs dont ils n’arrivent pas à se débarrasser – d’ailleurs, ils n’essaient même pas !
L’une des mes idées bizarres, c’est d’attribuer un titre en gaélique à chacun des tomes de ma saga Dia Linn : Terra Mahurr (la terre du pays de mon père), As Baile (loin de chez soi), Díoltas (vengeance), Une Bealach (ouvrir la voie)… et très bientôt, en juin, pour le tome 5 : Is ait an mac an saol’… à vos souhaits ! 😉
C’est bien, les titres courts. Prenez les titres de M.I.A, par exemple : La Faille, Rémoras, La Trappe… et bientôt Max, si ça continue ils vont coller une lettre et paf ! ^^ C’est bien, oui : ça claque, ça se retient facilement, et surtout ça ne bouffe pas trop d’espace sur la couverture et le chéri de ces dames – j’ai nommé Jérémy Calli, notre maître ès graphismes– ne s’arrache pas les cheveux.
Je suis désolée pour vos cheveux, Jérémy. Vraiment navrée. Et le pire, c’est que je ne sais même pas comment ça se prononce, ce truc ! 🙂
Is ait an mac an saol’, c’est un proverbe (gaélique, donc) qui signifie littéralement : « La vie est un drôle de fils ». On peut le traduire par « Comme c’est curieux la vie », ou quelque chose du genre, mais avouez qu’en gaélique, ça a plus de gueule !
J’en avais un peu marre des persos jeunes, beaux et gentils, hommes ou femmes. Je me suis donc attelée à un personnage beaucoup plus sombre et torturé, plus vieux aussi… et beaucoup moins gentil ! Et je l’ai plongé avec une certaine délectation perverse dans le Chicago des années 20 : la Prohibition, la mafia, les types qui préfèrent tirer et poser les questions après… Je me suis régalée à l’écrire, ça doit être mon côté pervers !
En tout cas, mon titre colle parfaitement à mon histoire, donc ce sera Is ait an mac an saol’ ! Par avance, toutes mes excuses à Jérémy et… à vos souhaits ! 😉
Parce qu’en plus, tu ne parles pas Gaélique !!!! Alors là, je dis qu’en effet, c’est de la perversion « artillerie lourde »… et nous dire en février, qu’il faut attendre jusqu’en juin, c’est carrément du vice ! 🙂
Rhooo, Agnès, je suis aussi régulière qu’un coucou suisse: 1 tous les 6 mois, pas un de plus, pas un de moins ! 🙂