En tant que lectrice, je suis souvent tombée amoureuse. En chaque femme se cache un cœur de midinette – parfois bien planqué, certes ! – et le mien a vibré moult fois pour de beaux – ou de moins beaux, ou de carrément pas beaux du tout – personnages de romans.
Eh bien j’ai découvert que je pouvais tomber raide dingue de mes propres personnages. Bizarre ? Malsain ? Carrément maladif ?
Bon, avant de me précipiter aux urgences psychiatriques, je développe un peu le personnage susdit… 😉
Dans le tome 3 de Dia Linn, Díoltas, les enfants d’Eileen découvrent les terres orageuses du Texas. Le plus grand État américain – plus vaste que notre métropole ! – passe des mains françaises à espagnoles, puis mexicaines et enfin américaines… En plus des conflits de territoire, des tensions entre esclavagistes et abolitionnistes, les colons ont à affronter deux des tribus indiennes les plus belliqueuses : les Apaches et les Comanches, qui n’entendent pas se laisser déloger sans réagir.
Une histoire tourmentée, violente, à l’image de ces grandes terres et de ces peuplades qui ont tant de mal à cohabiter pacifiquement…
Mon tome 3 est axé sur Wyatt et son histoire, mais j’ai également introduit les jumeaux d’Eileen, qui seront les héros du tome 4 : Neve et Neal ont à peine 12 ans, mais avoir 12 ans en 1859 n’a que peu de choses à voir avec l’adolescence moderne ! Jetés sur les routes à la recherche de Wyatt, ils vont croiser le chemin d’un personnage qui prendra, plus tard, toute son importance : James Lyons, le beau Texas Ranger.
Oui, oui, le voilà ; celui pour lequel mon cœur bien planqué de midinette bat une chamade endiablée ! 🙂
Et ça a été l’occasion, pour la curieuse que je suis, d’aller fouiner un peu du côté de l’histoire des Rangers, et de m’éloigner – avec soulagement ! – de l’inoxydable série télé « Walker » !
Les Texas Rangers ont une longue histoire, c’est même l’un des plus vieux corps d’armée au monde : En 1823, Stephen Fuller Austin recrute dix hommes, pour protéger les colons installés au Texas après la guerre d’indépendance du Mexique. En 1835, les Texas Rangers sont officiellement constitués: trois cents hommes chargés de la sécurité du gouverneur, du respect de la loi, et lancés dans les guerres indiennes.
Très vite, les Texas Rangers deviennent une véritable force paramilitaire : leur redoutable réputation, leurs méthodes parfois impitoyables et la force de leurs armes – le Colt Walker 44, nommé d’après le Capitaine Walker, est le plus puissant revolver à poudre noir jamais fabriqué – font d’eux, véritablement, les « gardiens de l’orage » : l’unité est dissoute plusieurs fois – manque de budget, indignation devant leur violence… Mais, à chaque fois, les Rangers sont remis en selle. Ils semblent être les seuls capables de « tenir » l’État bouillonnant du Texas !
La Division est toujours en activité de nos jours, avec un effectif de 144 Rangers. L’une des plus anciennes polices d’État américaines est maintenant protégée par une loi fédérale empêchant sa dissolution.
Voilà pour l’Histoire. L’histoire, elle – avec un petit « h » – est ce personnage faussement nonchalant, surnommé « Fire Lyons » par les hommes de son unité, qui pointe le bout de son nez dans le tome 3 de Dia Linn et pour lequel je réserve un place de choix dans le tome 4, Une Bealach. Ah, l’amour… 🙂
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