10 raisons (parmi beaucoup d’autres ! ) d’aimer l’Irlande…
Ah, mais il n’y a pas que Dia Linn dans la vie de l’auteur que je suis ! 🙂 Parce que j’ai creusé l’histoire de l’Irlande (pas jusqu’à l’os, il y a beaucoup trop de matière ^^ !) pour ma saga, et parce que j’ai gardé un souvenir merveilleux de mon séjour dans l’île d’Émeraude, je suis toujours attentivement l’actualité de nos pas si lointains Celtes : ceux qui vivent, eux, non pas dans mon Irlande du 19ème et du 20ème siècle, mais bel et bien dans le présent ! Et comment ne pas les aimer, eux et leur pays ?
Voilà les 10 meilleures raisons pour lesquelles vous ne pouvez qu’aimer l’Irlande et les Irlandais ! Qu’on se le dise ! 🙂
- Parce qu’ils sont capables de mâchonner imperturbablement…
… un truc censé être liquide, noir et épais et qu’on appelle la Guinness (et là, on dit « chapeau » !)
« Elle veut toute la place » d’Agnès Boucher: atmosphère, vous avez dit at…
Puisque Amazon m’a « punie » en supprimant systématiquement tous les commentaires que je laisse sur leur plate-forme, j’ai décidé d’exercer ma revanche en les chroniquant sur mon site. Après tout, je suis au comité de lecture et je lis absolument toutes les œuvres publiées aux EHJ, alors quoi ? Serai-je condamnée au silence ? Que nenni ! 🙂
Je commence donc avec le dernier recueil de nouvelles publié aux Éditions HJ, sorti depuis le 16 février dernier.
« Elle veut toute la place » d’Agnès Boucher est un recueil atypique. On flirte avec le fantastique, dans le genre cauchemar éveillé. À chaque nouvelle, une atmosphère, une véritable plongée dans l’univers de l’auteur qui nous embarque avec son style bien à elle; tranchant comme une lame de rasoir, parfois presque agressif; et avec cet humour mordant qui nous fait penser que non, décidément, on n’a pas envie de lui marcher sur l’orteil, à Agnès ! 🙂
Il y a de délicieux retournements de situation, des quiproquos, des amours qui ont un goût de revanche, une femme qui se perd pour mieux se retrouver… ou pas. 🙂 J’avoue un faible pour « Ressources humaines », sans doute mon passé de syndicaliste qui refait surface, et aussi pour « Changement de décor », nouvelle surréaliste et étrange, où passé et présent finissent par se confondre…
La nouvelle qui a donné son titre au recueil est, bizarrement, celle qui m’a le moins plu. Non pas qu’elle soit inintéressante, mais l’univers glauque et poisseux est rendu avec un peu trop de … hum… réalisme ? Les personnages se croisent, pathétiques ou dangereux – et parfois, les deux en même temps – séduisants ou carrément repoussants, et tous semblent vivre une existence plutôt banale jusqu’à ce que… un peu de fantastique, un zeste de perversion et un poil d’opportunisme viennent les jeter dans des situations inextricables.
Mais dans tous les cas, l’auteur a une sacrée plume, et un vrai univers. Pas de compromis, pas de « choses-qui-font-joli-parce-que-ça-va-plaire », et aucune mièvrerie – mais alors vraiment aucune, pas même l’ombrissime d’une ! ça claque, ça pince, ça mord… on rit, on frissonne et on s’insurge, on est mal à l’aise et absolument ravis de l’être.
Un recueil à déguster en prenant quelques précautions – genre une arme à feu ou un gri-gri vaudou, ou un bon stock de chocolat pour se réconforter (ou de whisky, selon les us de chacun !) 🙂
Dia Linn Tome 5, le livre de Ryann: la couverture ! ^-^
En avant première, voici la couverture du tome 5 de Dia Linn: Is ait an mac an saol’, le livre de Ryann. Jérémy a encore frappé ! ^-^ Et la quatrième de couverture :
« Chicago, 1920. La Prohibition vient d’être étendue à tous les États-Unis, pour le plus grand bonheur des clans mafieux, italiens et irlandais, qui se disputent le trafic juteux de la contrebande.
Ryann Noone, le parrain du Valley Gang inféodé aux Irlandais, découvre le cadavre de sa femme assassinée d’un poignard en plein cœur.
Commence alors une longue quête à la recherche du meurtrier, mais aussi de sa véritable identité. Qui est Ryann Noone, dit « Le Corbeau », gamin abandonné et retrouvé 43 ans plus tôt sur un trottoir de Chicago ?
Certainement pas « un homme bien ». Manipulateur, violent et sans morale, « Le Corbeau » a un goût prononcé pour le whisky et la drogue. Il s’est hissé au sommet de la hiérarchie des gangs mafieux par la ruse et la force, lui qui ne connaît de son propre passé que son prénom, et d’étranges réminiscences…
Amis et ennemis, alliés et adversaires s’entremêlent et se confondent, dans un jeu explosif où chaque coup que l’on porte peut se retourner contre soi. Mais Ryann a un atout : il sait manier les cartes comme le mensonge, le poing et le revolver. Reste à savoir si cela suffira pour rester en vie…
Is ait an mac an saol’, Le livre de Ryann, est le cinquième tome de la saga Dia Linn : le destin du dernier descendant d’Eileen O’Callaghan, quand la noirceur d’un homme se répand, d’être en être, jusqu’à corrompre le cœur de plusieurs générations. »
Ryann est bien le personnage le plus « jouissif » que j’ai eu à construire, un homme dont l’histoire semble commencer à son troisième anniversaire, sur un trottoir de la ville, et qui va grimper les échelons des gangs tout en recouvrant, lentement, son passé.
Un crime, des trahisons, des manipulations et quelques fusillades…
Et un personnage bien plus sombre et plus tortueux que mes héros flamboyants habituels ! Car Ryann est un tueur, à la morale… fluctuante, dirons-nous, au gré de ses intérêts personnels, et combattant ses démons à coups de verres de gnôle et de drogue. J’espère que, comme moi, vous adorez le détester !
Rendez-vous le 22 juin ! 🙂
Dia Linn tome 4 – Le général Lee : héros, rebelle, traître… inclassable !
Quand on fait se côtoyer des personnages de fiction et de « vraies » personnes, on court toujours un risque : celui de prendre parti. De manquer d’objectivité, selon ce qu’on découvre de la personne, ses actes, son histoire, sa personnalité et ses convictions. Dans le tome 4 de Dia Linn, Une Bealach, j’ai carrément navigué en eaux troubles !
Car ce que j’ai appris de ceux que je considérais comme des héros de la guerre de Sécession a fortement influencé mon histoire. J’étais toute prête, moi, dans ma grande naïveté, à mettre en lumière les combattants du Nord qui se battaient courageusement pour abolir l’esclavage ! Les Généraux Grant, Sherman et consorts étaient de grands noms, et je ne demandais rien de plus que d’ajouter à leur gloire posthume. Mais diantre ! Tacticiens de génie et charismatiques, c’étaient aussi des hommes qui considéraient les Noirs comme des animaux à peine un peu plus évolués.
Un milliard de petits athées, et moi et moi et moi….
C’est quand même drôle, d’avoir choisi Dia Linn, « Dieu nous protège », pour nom de ma saga… quand on est absolument pas pratiquante ! 🙂 Voire même un tantinet réfractaire…
Les églises sont des endroits merveilleux, pleins d’un silence énorme et apaisant et de statues énigmatiques, les éclats des vitraux sur la pierre grise et cette sensation étrange d’être de retour, dans un endroit secret de mon enfance. À une époque où, tous les dimanches, je m’agenouillais sur le sol glacé et baissais la tête sous les répons du prêtre.
Je n’aimais pas la messe du dimanche – quel gosse aime la messe ? Mais ça faisait partie du rituel, et c’était comme ça. Juste deux heures à grommeler intérieurement et à regarder, émerveillée, la lumière du soleil jouer entre les vitraux et tracer des arabesques magiques dans la poussière.
J’ai été baptisée, j’ai fait ma première communion. On ne peut pas avoir un prénom plus biblique que le mien – Marie + Pierre, oui monsieur, oui madame ! 🙂
Dia Linn: challenges and co ^-^
Lorsque j’ai commencé les deux premiers tomes de Dia Linn, Terra Mahurr et As Baile, je me demandais sérieusement si j’allais être capable d’écrire un bouquin historique, sur un sujet dont j’ignorais presque tout.
Lorsque j’ai commencé le tome 3, Díoltas, je ne savais pas si je serais capable d’avoir pour personnage principal un homme – de penser, agir, réagir comme un homme.
Lorsque j’ai commencé le tome 4, Une Bealach, je ne pensais pas être capable d’écrire un bouquin de guerre, avec des types qui s’éventrent, se tirent dessus et s’égorgent dans des tranchées. Et hop, quelques joyeuses boucheries plus tard… 🙂
Dia Linn tome 4 : des lecteurs en or !
C’est parfois rude de tenir la distance, quand on se lance dans l’écriture d’une saga. Ce n’est pas tant l’écriture en soi, d’ailleurs, parce que ça… je crois que je serais encore capable d’écrire avec un pied dans la tombe à agiter un doigt sous le nez du Grand Manitou en lui disant: « Encore quelques minutes! Je tiens une idée, là, vous ne voyez pas? » 🙂
C’est plutôt que c’est une loooongue aventure, semée de doutes, et parfois j’ose avouer que j’ai envie de rentrer dans ma coquille, d’aller dans un coin désert – le genre trou du cul du monde – et de n’en ressortir que… en fait, ne pas en ressortir. Parce ce que j’aime, c’est écrire. Pas vanter les mérites de mes bouquins, me construire une image sympa d’auteur bankable et souriante et gentille et intéressante – « Oh ? Elle aime le macramé ? Comme c’est passionnant ! » … oui, hein ? – et avoir la sensation de jouer les femmes-sandwiches au coin d’une rue en haranguant les foules. Oui, c’est vrai, j’exagère un tout petit peu… 🙂
Mais j’aime écrire et c’est tout. Construire des histoires, faire vivre des personnages, bâtir un monde. Je sais que le reste est nécessaire, je connais les règles du jeu. Mais honnêtement, ça me fatigue. Heureusement, il y a mes lecteurs…
Je crois qu’il faut vraiment être auteur pour comprendre à quel point les retours, les avis, les enthousiasmes et les conseils de ses lecteurs sont importants: ce sont eux le lien entre le monde, et notre monde. Alors je voulais juste écrire quelques modestes lignes, pour vous dire un immense merci ! Grâce à vous, les O’Callaghan poursuivront leur périple jusqu’au 8ème tome ! Ce sera votre punition ! 😉
Éditeurs peu scrupuleux: Mise aux poings ^_^
Je suis tombée sur un article désespéré (je ne sais plus où, et comme une cruche j’ai perdu le lien) sur les escroqueries du petit monde littéraire.
L’auteur de l’article, écrivain auto-édité, pourfendait avec beaucoup de verve, ma foi, les pratiques peu ragoûtantes de certains éditeurs que je ne nommerai pas. Vous savez, ceux qui demandent à leurs auteurs d’acheter 50 exemplaires de leur propre texte, d’abandonner tout droit sur leur œuvre pendant 25 générations, de signer de leur sang, et de…
Oui, là je divague un peu 🙂
J’étais de tout cœur avec ce boutefeu, ce traqueur d’injustice, jusqu’à ce que je lise à quel point il était honteux de demander à des auteurs de respecter une trame, et de proposer un texte « propre », donc corrigé, sous peine de se voir présenter une facture de correcteur… et de (je cite de mémoire, donc approximativement) « faire tout le boulot à leur place ».
Dia Linn tome 4, Une Bealach: les enfants de la guerre
Quand j’ai écrit le tome 4 de Dia Linn, Une Bealach, j’avais beaucoup de mal à présenter le frère jumeau de Neve, Neal, en enfant. Pour moi, il était une version plus jeune – et plus raffinée, vu son milieu social ! – de son oncle Aïdan.
J’oubliais sans cesse qu’il n’avait que 13 ans au début de l’histoire !
Or, dans mon joli plan bien organisé, Neal est censé participer à la guerre de Sécession… Et quand le conflit éclate vraiment, en 1862, il a à peine 14 ans… ça a été un grand moment de solitude quand j’en ai pris conscience: Devais-je changer complètement mon récit ? Abandonner ma chronologie si soigneusement orchestrée ? 🙂
Suspens… Ceux qui ont lu ce tome 4 connaissent la réponse ! Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que c’est une thèse, sur laquelle je suis tombée en fouinant sur la Toile, qui m’a littéralement sauvée…
Aujourd’hui, c’est Jérémy ! ( dit « le chou » ) : entre la séance de torture et l’interview….
Photographie : « Instant mégalo » ^^ © Esther Piedrabuena
Aux EHJ, la parité, ce n’est pas du blabla. Et question mecs, on ne se plaint pas…
On a, au choix :
– Gaël : le piquant, le mordant, l’ardeur de la jeunesse, tout ça tout ça…
– Seb : le faux méchant (ou le faux gentil, enfin bref), le baroudeur, surnommé « l’homme au doigt qui tue » mais ne nous demandez pas pourquoi
– et enfin Jérémy, qui provoque des réactions épidermiques parmi la gent féminine – et non, ce n’est pas du tout pour ce vain détail que nous avons décidé, Cathy et moi, de l’interviewer !
Kathy Dorl : Aujourd’hui, dans la parole est à vous mais pas trop nous recevons, le grand, l’extraordinaire, le « il est trop chou ! » * : Jeremy Calli
* signé Mpi Bardou*
** mais oui, j’assume ! (Mpi)
Graphiste web/ print/motion indépendant (hasta la victoria siempre), né certainement en 1970 (ça m’arrange surtout s’il est vraiment chou) Jérémy Calli devrait absolument vivre et travailler dans le Sud de la France (normal, j’y suis)
Mpi : oui, heu bon…. 1970, ça me va, mais pas de pot Cathy, il est localisé tout près de chez moi, et paf !
Après des études studieuses, le nez plongé dans le décolleté de sa voisine de classe, il se lance en tant que travailleur indépendant, free-lance. Il rencontre une maison d’édition EHJ pour laquelle il réalise la direction artistique des couvertures de livres.
Simultanément, il développe des projets pour le Festival Cinespaña, l’Escuela Internacional de Cine y TV de La Havane à Cuba, le Centre de Imagen y Sonido au Panama pour n’en citer que quelques-uns.
Ce sacré Cupidon ajoute une nouvelle corde à son arc avec la réalisation d’un tournage sur les formations professionnelles en Birmanie tourné avec Enfant du Mékong.
Baroudeur, grand récolteur d’images, c’est entre deux avions que nous le recevons aujourd’hui dans les studios MPI-PL’s (Même Pas Idéale Pour Lui Snif)
Mpi: Pffff, ça commence fort ! ^^
Suivez-moi !