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Les druides, garants de l’unité celtique

Posted by on 14 Déc 2014 in Histoire | 0 comments

druideDans l’imaginaire collectif, le druide est ce personnage barbu et chevelu, avec sa serpe d’or et sa longue toge grise, qui tourne autour du gui sacré en marmonnant des incantations barbares… Ne cherchez pas, vous avez Merlin en tête ! 🙂

Le druide celtique n’a rien d’un mythe ni d’une légende. C’est un personnage historique, bien réel, dont l’influence est encore tangible de nos jours en Irlande. Je l’ai découvert en effectuant mes recherches pour le 1er tome de Dia Linn, Terra Mahurr, le livre d’Eileen.

L’histoire d’Eileen, fille de cottiers irlandais dans le beau conté du Kerry, se déroule bien après le déclin, et l’éradication, des druides. Mais toutes les légendes, les coutumes, l’état d’esprit reflètent encore l’influence des anciens dieux d’Irlande et leurs serviteurs…

Aux temps anciens, l’Irlande était une île sans roi, mais non sans dieux. Les Tuatha Dé Danann, la tribu des enfants de la déesse Dana, régnaient sans partage avant d’être évincés par les fils de Mile, l’ancêtre des Gaëls. Les conquérants donnèrent à l’île le nom d’Erin, en l’honneur de la déesse Eriu ; tandis que les dieux vaincus se réfugièrent dans les sidh.

Parmi les réfugiés, il y avait le Dagda : le dieu-druide, décrit comme un ogre paillard aux multiples conquêtes amoureuses, guerrier puissant régnant sur le temps, l’éternité et les éléments.

(suite…)

LE CADAVRE EXQUIS DE NOEL DES EHJ

Posted by on 6 Déc 2014 in JEUX | 0 comments

PERE NOEL CADAVREVoulez-vous jouer avec nous ? 🙂

Noël arrive, tout ça, tout ça… Cathy et Mpi vous proposent, pour l’occasion, de vous joindre à elles pour un petit jeu EHJ : celui du « cadavre exquis ».

Vous connaissez le principe : chacun écrit à la suite de l’autre, quelques lignes à la fois, jusqu’à ce que celui ou celle qui a initié le jeu décide que l’histoire est bouclée. Et puisqu’on est presque à Noël, le but est d’introduire quelques éléments festifs – rennes, cadeaux, luge, sapin, enfin tout ce que vous voulez du moment que ça a un rapport avec le gros bonhomme en rouge ! ^^

Le texte sera publié à tour de rôle sur le site de Cathy et de Mpi : vous pouvez écrire à chacune pour proposer votre suite… Merci d’écrire simultanément à : cathy@editionshelenejacob.com et à mp@editionshelenejacob.com.

Tout le monde peut participer : auteurs, lecteurs, blogueurs, membres du comité de lecture, bêta-lecteurs… le but n’est pas de produire le prochain Goncourt, juste de s’amuser ! Chacun peut participer autant de fois qu’il le souhaite, sans écrire plus de 5 lignes à la fois
N’hésitez pas à partager sur vos pages/blogs pour inciter vos lecteurs et vos proches à participer…Logo_noir_petit

Le texte final figurera en bonne place sur tous les sites qui souhaitent le diffuser, avec peut-être – si le cadavre fonctionne bien – un petit vote final pour désigner les meilleurs passages et, pourquoi pas, gagner le « prix du cadavre exquis 2014 » avec un beau diplôme à la clef 🙂

Voici les deux premiers textes… à vous de jouer !
Cathy & Mpi


Mpi :

Il n’aurait pas dû être bleu.
Un peu violet, à la limite, ou alors l’une de ces nuances de rouge dont elle n’arrivait jamais à se souvenir du nom – violine ? Pourpre ?
Mais il était définitivement, et affreusement bleu.
Un père Noël bleu, qu’est-ce que Chris allait dire ? Mains sur les hanches, Tessa jaugeait le gros type en face d’elle, l’enveloppant des pieds jusqu’à la tête d’un long regard indigné et furieux. Pour le reste, il était parfait : gras et bedonnant, une bonne grosse touffe blanche – barbe et moustache – mangeant les bajoues couperosées. Les yeux étaient un peu vitreux, quand même. L’avait pas l’air très net, le père Noël. Et merde, il était bleu !

Cathy :

— Non non et non ! Tessa fulminait. Bleu, ça jamais ! Qu’allait penser Chris ? Et en bleu dans la nuit, ça fait bleu-nuit ! En plein ciel, avec ses rennes, sans clignotant, de quoi se faire couper en deux par un avion ! Tessa réprima un fou-rire nerveux. Et puis un père Noël, c’est un gros nounours-papy jovial, enjoué mais surtout rouge ! Rouge vif ! Ce rouge qui tire les petits enfants de leur plus profond sommeil. Et là, mis à part embonpoint, barbe et moustache, celui-là n’avait ni le code-couleur et encore moins l’œil malicieux ! Tessa, sous le choc, recula d’un pas…

Manu :

… et tomba les quatre fers en l’air, hurla son désespoir et décida de penser à autre chose. Elle sortit ses décorations : tout était rouge et or ! Que devait-elle faire ? Acheter du bleu pour s’accorder au Père Noël ? Jouer le jeu jusqu’au bout et acheter un sapin qu’elle peindrait en orange ? Après tout c’est bien Coca Cola qui a décidé que notre Papa Noel serait rouge et pas vert alors elle pouvait bien décider que le sapin serait orange avec un Père noël bleu et des lutins violets ! Chris se dirait certainement qu’elle avait trop respiré de cette neige artificielle dont elle inondait l’appartement….

Madeline :

Va pour le bleu. Il suffisait de s’ habituer comme pour le papier écossais de la chambre d’amis chez son ex belle mère. Et puis le président avait bien dit le changement c’est maintenant. Elle le regarda encore. Le père Noël rota en se grattant la perruque. Quitte à changer autant améliorer le bonhomme: 30 ans de moins avec la tablette de chocolat en guise d’abdos plutôt que sous le sapin. Elle sourit. Chris ne serait peut être pas trop content mais ça rendrait un peu plus agréable ces foutues fêtes de fin d’année.

Annick :

— Non grommela le Père Noël, non je ne veux pas être bleu!
À ce moment, les lutins attirés par les ronchonnements du Père Noël arrivèrent !
— Qu’est-ce-que c’est cette équipe de Schtroumpfs ? s’écria le Père Noël, pourquoi êtes-vous habillés en bleu?
— Eh bien Grand Scht …..Père Noël, les couleurs se sont mises en grève ….
— En grève hurla le Père Noël! En grève pour Noël!
— Oui, il ne reste que le bleu !
— Le bleu, les bleus c’est la France ! D’habitude ils sont toujours en grève eux !
— Non, pour une fois seule la couleur bleue ne fait pas grève ! Il ambitionnent même de devenir les meilleurs !

Cathy :

— Comment ça ? Tessa est stupéfaite. Le père Noël, en fait, ne voulait pas être bleu non plus ?
Et c’est quoi cette histoire de tablette de chocolat, d’abdos, de grève de bleu, ça pue le foot ça, j’l’ai vu à la téloche. Moi je veux bien faire un effort et le changer dans l’orange/vert traditionnel mais il faut penser à Chris ! Bleu, quel choc !
Tessa reste perplexe devant ces lutins tout bleus qui encerclent un père Noël d’un bleu, d’une couleur magnifique… Si ce n’était pas le père Noël !
— Mais que s’est-il passé ? demande-t-elle devant toute cette agitation.

Madeline :

En voilà une bonne question, ronchonna le chef des lutins, si on savait quoi faire, pensez-vous que nous serions là, à courir partout pour trouver une solution. Les couleurs font la grève. Elles en ont marre d’être jugées seulement sur leur physique. Marre d’être cataloguée, rouge pour la colère, vert pour les produits bio. Le jaune fait une dépression depuis qu’on le traite de cocu. Le blanc et le noir veulent que l’on reconsidère leur statut et que l’on reconnaisse enfin qu’ils sont eux aussi des vraies couleurs à part entière. Il n’y a que le bleu qui a bien voulu rester. Si vous avez une solution elle est la bienvenue, nous ne sommes pas contre un coup de main.

Mpi :

— Révolutiooooooooooooon!
Chris, en pyjama d’un vert anis fort seyant, déboule au milieu du salon et s’empare d’une raquette de tennis en guise de micro :
— Sus aux diktats de la société, du gouvernement, des étiquettes et de tout ce qu’on veut bien nous faire croire ! Libérez les couleurs et puis… heu… voilà.
— ça ne veut rien dire, ton charabia, répond sa mère.
Les lutins et le père Noël bleu se sont tous tournés vers le gamin en vert en ouvrant de grands yeux ahuris.
— Oui mais bon, voilà quoi.
Et Chris prend un air rusé en chuchotant à l’oreille de Tessa :

Françoise (Seigneur) :

— Un bonhomme bleu sans luge, sans hotte pleine de cadeaux, n’est pas un père-noël… C’est certainement le père fouettard regarde il ne sait pas sourire il est grincheux et son regard vitreux fait peur…
Je le soupçonne vouloir espionner le vrai père-noël peut-être pour lui jouer un mauvais tour ! Restons vigilants…

 Aurélie :

Chris proposa alors à Tessa de demander à Pudding, un des lutins bleus et aussi leur meilleur ami espiègle, d’espionner le vrai/faux Père Noël.
– Mais cela ne se fait pas, s’insurgea-t-elle.
– Et si c’est le Père Fouettard ? rétorqua-t-il. Il vaudrait mieux que nous le sachions pour nous occuper de lui, pense à tous les petits enfants qui attendent le vrai, qui vont lui préparer un verre de lait et des petits gâteaux, qui vont couper la cheminée quitte à avoir froid toute la nuit… Pense à eux…
Tessa baissa la tête, rouge de honte et elle se mit à réfléchir :
« Mais d’ailleurs où est le Père Noël si ce n’est pas lui ?« 

Agnès :

C’est alors que Tessa entendit un bruit incongru venant de la cheminée. Avec Chris, elle échangea un regard à la fois inquiet et curieux. Le gamin se glissa dans l’âtre, pour voir s’il y distinguait quelque-chose.
– Ben non… Y’a rien… Ah si ! Il y a un gros truc tout en haut…
Sa mère se pencha à son tour. En effet, une masse informe semblait trôner en haut du conduit de briques.
– C’est quoi ce bordel ?
– C’est peut-être des cigognes qui ont fait un nid ?
– Chris ! Réfléchis deux secondes ! On est dans le Berry, pas en Alsace !
– Ah… Dommage… J’aurais bien aimé…
Il enfilèrent chacun une veste et sortirent sur le perron, levèrent les yeux et virent… Ce salopard de Père-Noël, assis comme un roi sur la cheminée, hilare et concupiscent, trinquant au champagne avec la fille qui se pavanait dans ses bras.
– Mais c’est quoi ce délire… grogna Chris.
– Feignant et pervers ! Tu parles d’un Père-Noël !

Marie-Noëlle :

Pendant que la bête bleue trinquait avec la dinde dans ses bras, Chris reprit:
— Quand on comprend rien au film, on change de chaîne…
— Pas dans la vraie vie, répondit Tessa d’une voix étranglée. Et là, on est devant l’inconnu. Tout ce à quoi je croyais jusqu’à maintenant fout le camp.
Pervers pépère ricana, et la bunny énamourée agita son popotin sur la cheminée. Le toit de la maison ressemblait maintenant à la piste de danse d’un music hall miteux.

Manu :

Les lutins commencèrent à arriver dans leurs tenues toutes plus ridicules les unes que les autres avec champagne à la main et cigarettes au bec… Tessa se frottait les yeux pendant que Cyrille se demandait s’il valait mieux les rejoindre faire la « fête » ou rentrer et se remettre à décorer traditionnellement l’intérieur. C’est à ce moment là que Tessa, rouge de colère et désespérée de voir ses espoirs voler en éclats, pris une échelle et se rendit sur le toit dans le but de régler ses comptes avec la bande de pervers qui faisaient maintenant un strip poker sur sa cheminée le soir de Noël !

Cyrille :

– Oh ! Papa poule Noël ?
Mais seul un « snirffffffffff » de l’apprenti charpentier noctambule fila aux oreilles de Tessa.
– Mais…
Elle le toucha, sa morve était gelée et épousait la demi-sphère de l’extrémité du nez.
Bleu, le Père-Noël était en hypothermie. La bise lui avait anesthésié le dos et le cou, puis la figure et les lèvres..
Sa fille, menue, dont les cheveux frisaient à l’extérieur du bonnet, suffoquait :
– Il fait si froid…
Tessa s’offusqua
– Les p’tits latex men’s, vous avez pas vu que le Père-Noël était gelé ?
Perplexes, ils répondirent :
– Non, nous, on ne nous apporte jamais de cadeaux, alors Père-Noël ou pas …

Agnès :

– Faudrait voir à le ranimer… s’inquiéta Chris. Il a plus trop le temps de trainer le père Noël !
– On l’emmène aux Urgences ? proposa alors Tessa d’un ton désespéré. Ils sauront quoi faire là-bas…
C’est alors qu’un hurlement de rire la coupa dans son raisonnement ? La mère Noël pétait un cable.
– Ouais ! T’as raison, sont en grève les urgences…
C’en était trop pour Chris. Son monde s’effondrait comme un château de cartes. Il se mit également à bramer comme un cerf :
– Non, mais t’imagine ? UN NOËL SANS PÈRE NOËL !!!!!!
– Ça mon p’tit gars, c’est la vie et son cortège de vicissitudes, poursuivit la bimbo au bonnet rouge.
– Tu sais ce qu’il te dit le cortège ? Si tu ne l’avais pas dévoyé, il serait en état de marche le vieux pervers, tandis que là !
– Ben là, vous allez vous débrouiller comme des cons… pardons, comme des chefs, et vous allez faire vos courses vous-mêmes.
Chris secoua la tête d’un air désespéré. Noël sans Père Noël, ce n’était plus Noël… Alors à quoi bon ?
Et puis un miracle eut lieu ! C’était Noël, quoi, crotte de zébu !
À l’intérieur, les cendres du feu s’étaient ranimées dans l’âtre; et le vieux, ragaillardi par la chaleur qui se diffusait paresseusement dans sa graisse, se sentit plus gaillard. Il prit la fille par la taille, l’embrassa dans le cou, puis s’extirpa du conduit, hurlant son fameux cri de ralliement à tous les enfants du monde…

Ah merdum… J’ai confondu deux mythes… Dépatouillez-vous avec ça… et joyeux Noël !!! 🙂


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Dia Linn 4, Une Bealach, est disponible en pré-commande Kindle !

Posted by on 3 Déc 2014 in Livres parus | 4 comments

couv_numOn y est presque ! Le tome 4 de Dia Linn, « Une Bealach« , Le Livre de Neve, sort le 22 décembre: mais il est déjà disponible dès à présent en pré-commande Kindle sur Amazon ! 🙂

« Une Bealach : c’est le cri de guerre de la fighting 69, le plus célèbre des régiments de la brigade irlandaise engagée dans la guerre de Sécession, dans le camp de l’Union.
Une Bealach : « ouvrir la voie », en gaélique. Ouvrir la voie face à ses frères, devenus ennemis pour avoir choisi le camp des rebelles ; ouvrir la voie pour gagner sa place dans ce pays encore neuf mais déchiré par la guerre civile.
Neve et Neal, les jumeaux d’Eileen, devront également trouver leur voie, écrire leur livre pour mettre leurs pas dans ceux de Wyatt et de son étrange testament.

(suite…)

Surmenage d’auteur n°1: le lapsus

Posted by on 30 Nov 2014 in Articles divers | 0 comments

2011 03 27Mais oui, un auteur peut être surmené. Je sais que pour les ignorants, les néophytes, les naïfs, un auteur passe son temps à jouer avec des idées loufoques entre deux cocktails… mais la réalité est bien plus cruelle.

J’ai donc décidé de « casser le mythe », et de proposer à mes fidèles lecteurs quelques exemples de signes évidents de surmenage.

Pour moi, la fatigue se traduit par : une très forte propension à exagérer toutes mes réactions – rire aux larmes lorsque j’entends « choucroute », ou pleurer si l’on me dit qu’aujourd’hui il va sans doute pleuvoir. J’ai tendance, également, à écrire beaucoup de choses tristes et déprimantes – des gens morts ou qui se rapprochent de la tombe, des ruptures, des abandons… à devenir violente aussi, et me plonger dans les bagarres, les coups et les blessures avec délectation.

Autant dire qu’en écrivant Dia Linn, vu le nombre de morts/tortures/vengeances/trahisons au fil des tomes, je suis souvent surmenée ! 🙂

Mais il y a un signe qui, chez moi, ne trompe pas : les lapsus.

Je suis la reine du lapsus. Vous savez, ce mot qui sort d’on ne sait où, qui traduit cruellement la pensée que vous vous cachiez à vous-même – et que vous ne souhaitiez en aucun cas divulguer aux autres ? Ou dont vous ne comprenez pas bien le sens, en ayant un peu peur de le comprendre, en fin de compte ?

Parfois, c’est seulement rigolo. Comme le jour où, en arrivant au boulot, je suis allée voir ma chef pour lui demander de changer de « roulement d’horreurs », parce qu’aller « au bourreau » dès 9h ça n’allait pas du tout.

Bon, j’avais un petit coup de fatigue.

Dire à une cliente qu’elle est l’« utilisatroce » d’un appareil, ou lui souhaiter « une bonne journée et un bon week-end » un lundi matin… Oui, bon, un petit coup de fatigue.

Là où je me vexe, par contre, c’est quand je dérape sur mes propres textes. Lorsque j’ai parlé à mon éditrice de mes « romans hystériques » en lieu et place de « romans historiques » évidemment… ça a été un grand moment de solitude.IMG000003

Je ne m’en suis toujours pas remise.

Je crois que je vais aller tuer quelques-uns de mes personnages de Dia Linn, tiens. Ou les torturer. Genre leur enlever un œil. O’Callaghan, planquez-vous !

L’hystérique arrive ! 😉


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Dia Linn 4: attention, il arrive !!! ^-^

Posted by on 27 Nov 2014 in Articles divers | 3 comments

Oui, oui, il est là ! Bon, pas encore le bouquin… le tome 4 de Dia Linn, « Une Bealach », sort le 22 décembre mais en attendant voilà le beauuuu trailer, tout frais sorti des mains expertes d’Hervé Jacob.

Moi j’adore les trailers, autant que les couvertures, c’est tout dire ! Ce n’est pas indispensable pour la promo d’un livre, non, pour moi c’est juste du plaisir: mon univers vu – cette fois, visuellement – par un autre…

À vous de juger, moi je suis fan  ! 🙂


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Les Texas Rangers: les gardiens de l’orage (ou l’histoire d’une auteur amoureuse)…

Posted by on 23 Nov 2014 in Histoire | 0 comments

TEXAS RANGERSEn tant que lectrice, je suis souvent tombée amoureuse. En chaque femme se cache un cœur de midinette – parfois bien planqué, certes ! – et le mien a vibré moult fois pour de beaux – ou de moins beaux, ou de carrément pas beaux du tout – personnages de romans.

Eh bien j’ai découvert que je pouvais tomber raide dingue de mes propres personnages. Bizarre ? Malsain ? Carrément maladif ?

Bon, avant de me précipiter aux urgences psychiatriques, je développe un peu le personnage susdit… 😉

Dans le tome 3 de Dia Linn, Díoltas, les enfants d’Eileen découvrent les terres orageuses du Texas. Le plus grand État américain – plus vaste que notre métropole ! – passe des mains françaises à espagnoles, puis mexicaines et enfin américaines… En plus des conflits de territoire, des tensions entre esclavagistes et abolitionnistes, les colons ont à affronter deux des tribus indiennes les plus belliqueuses : les Apaches et les Comanches, qui n’entendent pas se laisser déloger sans réagir.

Une histoire tourmentée, violente, à l’image de ces grandes terres et de ces peuplades qui ont tant de mal à cohabiter pacifiquement…

(suite…)

Le monde en pleine gueule

Posted by on 13 Nov 2014 in Articles divers | 2 comments

guerreIl y a quelques années – quand j’étais encore jeune, que je n’écrivais que sur des cahiers à spirales soigneusement cachés aux yeux du monde – je suis allée, avec des amis, au festival de photojournalisme de Perpignan.

Je ne m’intéressais pas au photojournalisme. Je ne m’intéressais pas à grand-chose, à vrai dire, sinon aux yeux bleus diablement fascinants du copain qui nous accompagnait, ma cousine et moi. Il était reporter, et revenait tous les ans de pays lointains, la plupart du temps des pays en guerre. Une fois, il en était revenu avec la gale : à l’époque ça m’avait paru aussi exotique que s’il avait ramené un manuscrit de la mer Morte. J’avais beau être née en Afrique, je n’avais pas beaucoup d’intérêt pour le monde extérieur. J’avais quoi, 16 ans ? Je ne cherche pas d’excuses, j’étais juste une petite greluche immature qui béait secrètement devant l’aura et le charisme de ce type blond et lumineux qui semblait sortir tout droit d’un de ces romans que je rêvais d’écrire un jour – en fait, ma plume a pris d’autres directions…

Bref, nous avons pris le camping-car d’un pote et nous y sommes allés tous les trois. Nous sommes entrés dans les grandes salles, avec les photos alignées au garde-à-vous le long des murs. Et j’ai pris le monde en pleine gueule.

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Interview : Aujourd’hui c’est Frankie ! :-)

Posted by on 9 Nov 2014 in Interviews | 0 comments

Allez, unBIBOe fois n’est pas coutume ce n’est pas un auteur que je reçois aujourd’hui !

Franck est mon premier lecteur-correcteur, depuis le tout début de Dia Linn. Il a assisté à la genèse de la saga, et c’est bien lui qui peut se targuer de l’avoir eu, le 1er, entre les mains ! 🙂

Et puis c’est aussi un ami, le genre de gars qui vous donne envie d’avancer et de vous lancer – pas dans le vide, quoi que, pour le fun…
C’est aussi un auteur : il écrit, oui, et même très bien ! Mais pas des romans. Il écrit des chansons, il les compose, bref c’est un artiste – what else ? 🙂 Je tenais à lui rendre hommage, parce que dans l’aventure de Dia Linn, il n’est pas question qu’il reste dans l’ombre !

1. Franck, décris-toi en quelques mots (oui, je sais, c’est dur, mais pense à une chanson, enfin un truc qui t’inspire !)

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Dia Linn tome 4 : les 1ers verdicts !

Posted by on 5 Nov 2014 in Articles divers | 2 comments

Ccouv_num‘est toujours un moment d’angoisse, pour un auteur: attendre les premiers retours de ses lecteurs. Est-ce qu’on a raté le coche ? Accouché d’un vilain crapaud en lieu et place de la magnifique créature qu’on imaginait ? 🙂

Parce qu’à force de bosser un texte, le lire le relire le rerelire jusqu’à la saturation totale, on l’a un peu pris en grippe, son bébé. Il nous a coûté du sang et des larmes (bon, j’exagère peut-être un tantinet…^-^) et pour un peu, on ne le verrait plus en peinture. On le « largue » donc à d’autres, nos gentils correcteurs, notre gentil éditeur, et c’est là que le miracle se produit: on le re-aime ! Si, si ! On tremble pour lui, on a la terrible impression de l’avoir abandonné entre des mains cruelles et de ne pas lui avoir donné assez d’amour, ne pas l’avoir élevé assez bien pour…

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Dow, le prédicateur dont les cheveux « n’ont jamais rencontré un peigne »

Posted by on 2 Nov 2014 in Histoire | 0 comments

Dia Linn 2 - version blogQuestion : est-il besoin d’être bien coiffé pour transmettre la parole divine ? 🙂

À cette interrogation métaphysique, certains ont répondu clairement : absolument pas. Un prêcheur échevelé et aussi peu ragoûtant qu’un étron putride peut être l’équivalent de nos rock-stars du 20ème et 21ème siècle !

Voici l’histoire d’un prêcheur sale qui a fasciné le Sud des États-Unis pendant trente ans…

C’est au cours de mes recherches pour l’écriture du tome 2 de Dia Linn, As Baile, que j’ai croisé la route de ce personnage… surprenant : l’histoire de la Louisiane regorge de ces véritables légendes sur pieds, pirates, esclaves rebelles, sorcières, bandits, prédicateurs échevelés…

(suite…)